Une petite app pour vous, un grand Djump pour une startup belge !
- Pauline M
- 10 janv. 2016
- 2 min de lecture
L’application Djump développée par une startup belge propose une solution alternative afin de se déplacer en ville de manière durable et collaborative.
Lancée en juin 2013 à Bruxelles et en septembre 2013 à Paris, Djump est une application de covoiturage urbain qui met en relation des conducteurs avec des particuliers en quête d’un moyen de déplacement.

Djump est la dernière création d’une startup belge fondée en 2011 par 4 jeunes entrepreneurs fraîchement diplômés de l’UCL et de l’ULB, Tanguy Goretti, David Jeusette, Anissia Tcherniaeff et Guillaume Verhaeghe. La startup se fit d’abord connaître grâce à Djengo, sa plateforme destinée à faciliter le covoiturage au sein des entreprises et utilisée notamment par des entreprises telles que Pfizer, IBA, Accenture ou encore GSK.
Djump, créateur de lien social
L’application Djump s’adresse quant à elle aux particuliers, connectant les « drivers » et les « djumpers » au sein d’une communauté privée. A l’origine de l’application : le constat que beaucoup de personnes ayant la même destination se déplacent seules dans leur véhicule, d’où l’idée de les mettre en contact. En mettant en rapport ces personnes, Djump pourrait donc constituer une solution à la congestion des routes. Par ailleurs, l’aspect social joue un rôle important dans le concept. L’objectif des créateurs de l’app’ est en effet de casser l’image de la voiture en tant que symbole d’individualisme par excellence en l’utilisant pour recréer du lien social. Le passager n’est pas ici un simple client, mais partage, en plus d’un trajet, véritablement un moment avec le conducteur.
Le fonctionnement de l’application repose sur la géolocalisation des utilisateurs. Il suffit au passager voulant se déplacer d’ouvrir l’application pour visualiser puis contacter les conducteurs se trouvant à proximité du lieu d’où il souhaite démarrer. Dès qu’un conducteur a accepté la requête du passager, ce dernier peut visualiser la progression du driver sur la carte et est prévenu par sms de son arrivée lorsque le véhicule se trouve à 500 mètres. Arrivé à destination, le passager choisit quel montant il va donner au conducteur, sur base du montant indicatif proposé par l’application. En général, le prix suggéré est 30 à 40% meilleur marché que le prix d’un taxi. Aucun échange de cash n’est effectué, le paiement a lieu par carte de crédit via l’application. La dernière étape consiste pour le passager à noter le chauffeur.
Créer la confiance dans la marque
Toute personne intéressée peut postuler pour devenir conducteur mais devra cependant remplir certaines conditions: détenir son permis depuis plus de 3 ans, ne pas avoir eu d’accident majeur, posséder une voiture relativement récente et en bon état. De plus, le candidat devra également répondre à un entretien téléphonique et se présenter en personne dans les locaux de la startup. Ce processus permet de garantir la sécurité des utilisateurs de Djump et de s’assurer que les conducteurs ont bien saisi les termes de l’accord.
Après la réussite de sa seconde levée de fonds en septembre 2014, la startup compte prochainement lancer Djump à Lyon. A long terme, l’objectif sera de s’implanter dans d’autres villes européennes.
Djump en quelques chiffres
50 000 téléchargements de l’application
650 conducteurs bruxellois et parisiens
Plus de 1000 trajets chaque semaine
53% de croissance mensuelle en 2014
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