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Rencontre avec une start-up innovante: Antartica

  • Florent H.
  • 2 nov. 2016
  • 5 min de lecture

Aujourd'hui dans le LSM Mag, découvrez notre rencontre avec Arno Bouvier et Denis Omelcenco, les deux fondateurs de la start-up Antartica.

Bonjour à tous les deux et bienvenue. Tout d'abord, avant d'aborder Antartica, quel est votre parcours ?

Arno : J’ai 25 ans, je suis en master 2 d’études européennes après un bac en philosophie. J’ai été président du Mouvement Libéral Etudiant (MLE) durant 2 ans avant de céder la place et de me centrer sur une fibre plus « business », tout en finissant mon master.

Denis : J’ai 25 ans également, j’ai fini mes études d’informatique à l’HEB-ESI.

J’ai directement commencé à travailler en tant que consultant informatique indépendant. Au fil des mois j’ai réduit cette activité pour me concentrer principalement sur des projets tels qu’Antartica.

Vous êtes donc les co-fondateurs d'Antartica. Quels services offrez-vous ?

Arno : Nous sommes actifs dans la projection d’images et proposons 4 services principaux. Nous offrons des visites en 360°, des dessins 3D, de la réalité virtuelle et des lives vidéo sur les réseaux sociaux. Nous offrons également à nos clients d’autres services informatiques en fonction de leurs besoins, tels que l’amélioration ou création de leur site web et e-shop.

À quels moyens de financements avez-vous recouru lors de la création de votre start-up ?

Arno : Pour notre premier projet (qui entendait faire le pont entre l’art asiatique et occidental en utilisant des technologies de réalité augmentée et virtuelle), nous avions décidé de lever des fonds car les besoins en capitaux étaient conséquents. Nous avons reçu une réponse positive dans nos démarches, mais notre investisseur potentiel souhaitaient que nous fassions plus de traction avant de se décider à investir : nous avions déjà réalisé du travail pour 2 clients, mais pour en faire plus, nous avions besoin de développer la plateforme en question. Et donc des fonds. De ce fait, c’était un peu l’histoire du serpent qui se mord la queue. Nous avons donc décidé de mettre cette idée de côté, de travailler avec des technologies plus abordables et de réorienter le fond de notre action, qui a abouti au résultat actuel. Nous avons donc investi beaucoup de notre temps, réuni une équipe prête à nous suivre et évidemment, un peu d’argent de notre poche pour les dépenses inévitables. Grâce à cela, nous développons désormais notre activité.

Qui sont vos clients ?

Denis : Nous avons deux profils type de clients. Tout d’abord, les agences immobilières (pour les visites virtuelles, en 360° et les dessins 3D). Ensuite, les commerces (pour les visites en 360° et les lives vidéo). Les deux ont des besoins qui leur sont propres. Pour les commerces, il s’agit surtout de faire découvrir leur lieu : nous couplons donc les visites 360° (qui permettent de bien visualiser l’intérieur du commerce) à des lives vidéo à l’occasion de leurs événements, tels que des ateliers de création, une soirée thématique, des dégustations… Le tout leur permet de donner à leur clientèle une autre vision de leur commerce (à un client qui n’osait pas trop entrer, ou qui se faisait une autre idée des événements qui s’y déroulent ou plus simplement, qui n’y prêtait pas attention), tout en améliorant leur référencement.

Arno : Nous avons des résultats très positifs, avec des audiences sur les réseaux sociaux multipliées jusqu’à 5 fois l’audience moyenne du client.

Antartica offre la possibilité de créer des visites en réalité virtuelles

Qui sont les concurrents d’Antartica, et comment vous positionnez-vous par rapport à eux ? Comment vous différenciez-vous ?

Arno : Certaines sociétés offrent déjà des visites en 360°. Mais il arrive souvent qu’elles soient dépendantes d’une entreprise externe pour travailler les images, créer les visites…

Denis : Pour notre part, nous disposons en interne de toutes les ressources pour gérer ces aspect de A à Z, en ce compris des informaticiens, et donc offrir au client du sur-mesure à un prix compétitif. Je crois par ailleurs que nos clients apprécient l’étendue de nos services : ils n’ont plus qu’un seul interlocuteur, capable de répondre à tous leurs besoins.

Tu as parlé d’informaticiens, mais y-a-il d’autres personnes qui sont impliquées/travaillent pour Antartica ?

Arno : Oui. Outre des informaticiens, nous collaborateurs sont composés d’infographistes, de commerciaux, de photographes et de community managers pour les lives client.

D’autres services sont-ils prévus ?

Denis : Pour l’heure, nous envisageons surtout de renforcer nos services actuels en investissant dans de nouveaux logiciels et en améliorant de manière continuelle notre matériel. Ce sont des investissements onéreux, mais qui nous permettent de garantir et toujours améliorer la qualité de nos services, ce qui nous tient à cœur.

Quels sont les objectifs à plus ou moins court terme ? En termes de développement, de projet, etc. ?

Arno : Notre objectif prioritaire est de consolider notre base actuelle. Nous avons toutefois l’opportunité de démarrer en 2017 nos activités à Londres, Paris et Lyon. Ceci n’est qu’à l’état de contacts et de discussions pour l’heure, et nous travaillons à ce qu’au moins une de ces trois options soit effective pour la fin du premier semestre de 2017. Sur le moyen terme, nous souhaitons assez vite ouvrir nos activités à l’extérieur de l’Union Européenne : mais pour y parvenir, nous devons d’abord disposer d’une base solide !

Maintenant, prenons un peu de recul pour discuter de l’entrepreneuriat de manière plus générale. Quels est le principal défi à relever lorsque l’on souhaite créer une start-up en Belgique ?

Arno: Le principal problème que nous avons rencontré, c’est la réglementation et les aspects administratifs. Bien que la Belgique ait ses raisons, nous ne les estimons pas fondées et croyons qu’il faut rendre le processus de création beaucoup plus simple, rapide et efficace. Elles peuvent aussi être coûteuses alors que démarrer des affaires à l’heure du numérique n’a jamais été aussi simple et aussi peu coûteux.

Si vous aviez un conseil à donner à des étudiants désireux de se lancer, ce serait lequel ?

Arno : un conseil très simple, se lancer. De mon expérience, certes courte mais instructive, il y a beaucoup de jeunes motivés avec de bonnes idées. Je ne peux que les encourager à concrétiser ces idées, et à ne pas redouter l’échec : quoi qu’il arrive, ce sera une riche expérience.

Denis : en se basant sur l’expérience personnelle, je leur conseille de participer aux différents hackathons ou startup weekends, comme par exemple celui que la startup Sharify organise le premier weekend de décembre. C’est une bonne manière de tester une idée et de créer une équipe. Ceci leur donnera un rapide aperçu des premières étapes de création d’une startup. Ceci fait, ils existe différents programmes d’accélération tels que le Boostcamp du Microsoft Innovation Center de Bruxelles qui offrent du coaching, des conseils et des workshops pour les startups qui se lancent.

Quelles sont les qualités essentielles d’un entrepreneur, selon vous ?

Arno : être organisé. Bien s’entourer. Comprendre le domaine dans lequel on se lance. Avoir un moral en acier trempé pour faire face aux aléas. Et surtout, avoir une éthique de travail, surtout quand on est étudiant où il faut gérer les études, le job étudiant, et le projet : il arrive très souvent de se retrouver à travailler 7/7, en journée, en soirée, et souvent les deux !

Denis : Je ne peux que compléter ce qu’Arno dit. Oubliez la notion de weekend, de jour/nuit, des 36 heures semaine. Vous serez constamment fatigués mais portés par votre projet.

Et dernière question, où voyez-vous Antartica, dans 5 ans ?

Arno et Denis : partout !


 
 
 

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